Le tunnel, les tonneaux et parc des rails

Description

Installés sur les terrains appartenant à Ports de Normandie, le Tunnel et les Tonneaux sont deux vestiges architecturaux industriels des années 50.

Ces deux friches sont ancrées sur des terrains appartenant à Ports de Normandie, entité avec qui la Ville de Caen a signé une convention d’occupation. En 2014, la Ville de Caen postule à Urbact, un projet européen qui a pour but de promouvoir un développement urbain durable, et bénéficie à ce titre d’une aide financière et stratégique pour sa revitalisation.

En 2017, le Projet alimentaire de territoire (PAT) de Caen ambitionne de relocaliser l’agriculture et l’alimentation et choisit ces deux sites.

Alors que les études opérationnelles sur le secteur du Nouveau Bassin battent leur plein, le site des Tonneaux est déjà investi d’un nouvel occupant : le collectif La Maison. C’est notamment grâce au soutien de l’Europe que ce projet a pu émerger.

Ce groupe a eu l’idée de s’implanter sur la friche des Tonneaux afin d’y installer une ferme urbaine, “Maison de l’alimentation durable”, permettant la rencontre entre producteurs et consommateurs.

À terme, les Tonneaux incarneront un lieu de rencontres et d’échanges autour du jardinage urbain et de l’alimentation durable au cœur de la Presqu’île.

Plusieurs fois par an, des groupes de travail rassemblant des acteurs locaux (urbanistes, aménageurs, promoteurs, institutionnels, associations…) se réunissent pour penser au devenir du lieu et organiser sa transition.

Pour l’heure, le lieu se construit à mesure des chantiers participatifs organisés par le collectif : atelier conception d’un poulailler, atelier toilettes sèches, création d’un récupérateur à eau…

L’un des murs du site s’est vu décoré d’une fresque représentant un serpent à plumes précolombien, réalisée par le célèbre graffeur caennais Oré.

Le site des Tonneaux accueille également les composteurs de la coopérative Toutenvélo. Entre autres activités, l’équipe récupère en effet les déchets organiques de professionnels caennais pour les valoriser.

*Sources : articles Ouest France et Site de Caen Presqu’île.

** Le coût n’est pas connu.