Reconstruction de la cité Guynemer : construction de 58 logements individuels – Caen

CITA - Pascal Lefebvre et Meister Lucas, architectes

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Immeuble collectif/intermédiaire

Architecture contemporaine

Espace public

Renouvellement urbain

Description

Lauréat et prix du public au Palmarès de l’architecture et de l’aménagement du Calvados 2010 – Catégorie : Logement collectif – Habitat groupé La cité Guynemer, très ancien patrimoine de Caen Habitat, était vétuste, les logements étaient exigus et peu adaptés aux modes de vie contemporains. Deux grandes directions ont été définies : – une référence au « village », – la volonté de promouvoir un habitat individuel contemporain. Le quartier de la Cité Guynemer est structuré par un maillage bien hiérarchisé de voies et d’espaces publics. Le projet reconduit le principe actuel de desserte par quatre impasses donnant sur la rue Georges Auguste. La première ambition de ce projet de reconstruction de la cité Guynemer est de constituer les espaces publics de la rue Georges Auguste et des quatre impasses. Le projet se développe de part et d’autre de la rue Georges Auguste sur 250 mètres. Le problème était donc de construire, de constituer 250 m de rue avec de l’habitat individuel. La rue est d’échelle basse, elle est fortement qualifiée par la présence d’un mur de pierre maçonnée qui laisse deviner les jardins, et qui évoque également la mémoire des habitations de la cité Guynemer actuelle entièrement construites en moellons de pierre. Elle est rythmée par les volumes verticaux des bâtiments au Sud en correspondance avec les entrées des impasses rythment la rue. L’entrée dans chaque impasse se fait par le franchissement du mur de pierre. Cet effet de seuil permet à chacune des impasses de se constituer comme une entité propre. Nous avons recherché une diversité et une variété dans la constitution de ces impasses. Variété typologique : chacune d’elles distribue 4 T4, 4 T3 et 2 T2. Cette diversité permet d’espérer la mise en place d’une mixité sociologique. Variété volumétrique : la dissymétrie entre les deux faces des impasses s’appuie sur une logique d’orientation solaire. À l’Est, l’impasse est bordée par une addition discontinue de logements T3 en recul. Ce recul permet l’orientation des séjours des T3 vers le sud-ouest et la création de véritables jardins de devant. À l’Ouest, elle est tenue par un bâtiment plus linéaire. Les fonds des impasses sont habités par deux T2 dessinés comme des petites longères. Variété des espaces extérieurs : cette disposition permet de qualifier différemment les jardins de part et d’autre de l’impasse. Les jardins plus profonds des T3 ouvrant sur une pièce de séjour recevront des pratiques différentes de ceux des T4 qui leur font face. Ce retournement permet d’introduire une qualité présente dans les jardins actuels. Qualité donnée par des jardins cultivés devant les habitations. Le projet que nous présentons ici est fondé sur la volonté de donner une parcelle à chaque habitation, un monde clos et protégé. Cette organisation donne lieu à une structuration paysagère forte constituée de haies et de murs séparatifs à la manière des cités jardins. Elle organise l’architecture. Elle met en place une partition entre les espaces privés, les espaces communs et les espaces publics. Le statut des espaces est très clairement défini : rue (espace public), impasses et jardin commun (espaces collectifs), jardins (espaces privatifs). Le principe de parcellisation et de structuration paysagère du terrain trouve sa traduction dans la mise en forme architecturale. L’architecture met en oeuvre et souligne une claire distinction entre les RdC et les toitures. Les rez-de-chaussée organisent le sol. Ils définissent les relations des habitations avec l’extérieur. Ils sont structurés par les murs séparatifs, les haies, les auvents protecteurs. Cette logique de partition entre RdC et toitures nous a amené à dessiner des toitures terrasses pour les volumes bas Les toitures sont orientées vers le Sud/Est ou Sud/Ouest. Le choix de toiture à une seule pente est motivé par la volonté d’orienter les logements vers la lumière. Un soin particulier a été apporté au traitement de toutes les limites séparatives. Les clôtures sur rue ou sur impasses sont matérialisées par des murets béton, des plots maçonnés qui intègrent les coffrets de branchements et par des éléments de serrurerie. Le traitement des sols différencié accompagne le marquage des limites. Les limites séparatives entre jardins privatifs sont constituées par des haies de charmille. (commentaire et copyright photos Pascal Lefebvre et Lucas Meister)

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Condition de visite

Visite libre

Adresse

rue Georges Auguste, 14000 Caen

Epoque

XXIe siècle (2000-...)

Réalisé par

CITA ARCHITECTES

MEISTER Lucas

Commandité par

Caen Habitat

Année de réalisation

2010

Surface

5 549 m2

Matériaux

Béton

Pierre

Coût

7 224 000 euros TTC

Mise à jour de la fiche

04/02/2022

Crédits photos

CITA - Pascal Lefebvre et Meister Lucas, architectes