Immeubles – Place Sainte-Anne

Description

1947-1949 : LE DÉBUT DE LA RECONSTRUCTION (suite)

Ces deux « immeubles d’État* » sont réalisés selon un mode de financement rapide pour palier au manque de logements. Ils sont cependant construits selon des procédés techniques et des agencements intérieurs nouveaux, apportant plus de confort. Ces deux « immeubles d’État » sont dénommés des ISAI : Immeubles Sans Affectation Individuelle. Les deux bâtiments sont en pierre du pays (granite). Seul exemple à Vire, les façades sont animées par quatre frontons décorés de bas-reliefs évoquant les activités traditionnelles de Vire et plus spécifiquement de cette rue des Vaux de Vire : élevage, draperie, papeterie, pêche.

Les nouveaux occupants louent un appartement ou bien en font l’acquisition en échange de leurs indemnités de sinistrés. Entre 1950 et 1953, Gisèle Lefranc et sa famille partagent, dans un des ISAI, un appartement avec deux autres familles. Malgré la promiscuité et l’absence de chauffage central (la seule source de chaleur vient de la cuisinière à bois installée dans la cuisine), la jeune femme apprécie la luminosité et la présence de sanitaires. « On était contents, il y avait de grandes fenêtres et des volets. C’était clair ».

Vous remonterez ensuite vers le centre-ville tout en restant sur le même côté de la rue pour vous diriger vers l’étape C.

* Immeubles d’État : Face à l’urgence des besoins en logements, l’État décide de construire quelques immeubles selon un mode de financement rapide. Ces immeubles sont appelés « Immeubles d’État ».